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PHILIPPE PISSIER ARCHIVES (PPA)
15 octobre 2009

CROCS EN STOCK

Ça y est, je viens de trouver.

Pour ce qui est du lien que nouait Diana entre Marie (et plus précisément la Vierge Noire de Czestochowa, qu’aucune polonaise ne saurait ignorer) et Babalon, ou Lilith. Entre son héritage spirituel slavo-catholique et sa pratique SM.

Lien qui semble être partagé.

Le moment où l’esclave s’abandonne totalement à son maître, c’est le moment où Marie écrase la tête du serpent.

Le serpent, c’est aimer en posant des conditions.

Le maître, lui, en charge des conditions et restrictions, fatalement abusives, alimente le chemin de croix (il faut avouer que le vœu était joliment formulé).

Ce n’est pas qu’un chemin de croix, c’est aussi une marelle.

Pour Judas l’abject tortionnaire, c’est la marelle de ta chair qui monte aux cieux dans la souffrance rédemptrice.

Rédemptrice de quoi, on verra bien.

Judas prostituant, dégradant & humiliant Marie, je vais encore me faire mal voir.

Quoi ? Quoi ? Rédemptrice de moi ?

Je meurs et je renais, aussi, la douve est devenue jardin, le cachot est devenu temple, nous sommes revenus au moment d’avant, celui où tout coulait librement.

Le côté lumineux de la chaîne sur la peau nue. Amour & terminaisons nerveuses.

La dévotion de ta bouche, c’est l’Apocalypse à coup sûr.

La lumière se fit, douce tout d’abord, puis insistante comme une Forêt Sacrilège.

Trente Oiseaux (et dix de cœur de der !).

Octobre 2OO9.

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